BOKEH : J'ai appris un nouveau mot aujourd'hui

Je me suis rendu compte que la pratique de la photo était un univers aussi étendu que l'informatique et qu'il fallait comprendre les règles de cet art. Je me suis donc documenté depuis plusieurs mois et j'ai compris quelques petites choses.
A Savoir :

Comme le Ying et le Yang il y a les rouges et les jaunes en photo ; ce n'est pas les indiens et les japonais mais les Canonistes et les Nikonistes (qui sont d'ailleurs des marques toutes deux japonaises). Les autres marques étant réservées a une portion d'irréductibles originaux en termes commerciaux, ces deux marques se partageant grassement le marché mondial des reflex aujourd'hui.

Comme en informatique il y a des codes linguistiques et comportementaux particuliers à respecter, comme :

• Ne pas dire mon objectif à un étendue de ... mais : mon caillou à un range de ...
• Celui qui peut se targer d'avoir des objectifs de la serie L de Canon est vite considéré comme un expert en la matière (ou un privilégié dont on admire le matériel) pour info "L" veux dire Luxe chez Canon.
• Ne pas faire des rafales de 8 images même si le buffer de votre appareil le permet ; c'est mal et pas pro du tout.
• il faut savoir "lire la lumière", ça c'est bien et en plus c'est dur mais on s'y fait et on voit arriver l'automne avec grand plaisir pour nuancer ses clichés.
• On achète des revues super chères avec du beau papier dedant et souvent les mêmes thématiques, le chasseur d'images pour ne pas le citer (CI pour les intimes) mais de toutes façons toutes les revues sont chères !!!
• On a envie de s'acheter une super imprimante A3 photo mais on a usé tout ses sous dans le boitier et les objectifs      (plus tard...)
• Enfin on apprend des nouveaux mots grâce aux sites web communautaires.

Voici donc le nouveau mot de ce jour : BOKEH

Mais quel est donc ce mot ? Ce n'est pas une insulte mais un vrai mot avec une étymologie interressante ; c'est le super modérateur TransFXB du site www.eos-numerique.com qui  nous explique la chose :

c'est un mot (mot d'origine japonaise "boke") qui désigne la "beauté" ou la "qualité" du flou des arrière-plans.

NDLR : évitez d'utiliser ce mot avec votre femme ou petite amie... Cela ne marche que pour la photo.

En voici la définition :

En substance, c'est un terme issu de l'art japonais traditionnel de la gravure sur bois. Le terme vient du mot japonais bokashi qui désigne la notion de gradation de teintes dans la gravure japonaise traditionnelle. Il est très difficile d'obtenir de belles gradations dans la gravure sur bois traditionnelle. Les Japonais qui aiment les choses raffinées en toutes circonstances attachent du prix à ce que le graveur soit capable de rendre une belle gradation d'image dans les procédés traditionnels. Par extension, on dira donc qu'on a un bon "BOKEH" dans le rendu d'une optique si la gradation est belle.. mais quelle gradation ? il ne s'agit pas des zones au sens d'Ansel Adams, gradations de densité ; pour autant que j'aie pu le comprendre à la lecture de différents forum photo, il s'agit de la transition graduelle entre les zones de netteté absolue et les zônes affectées de défaut de mise au point. Le côté agréable ou désagréable de cette transition dépend de la forme du diaphragme, et du contenu d'aberrations résiduelles de l'objectif. Il y a donc un 'BOKEH' particulier des objectifs anciens dans le sens où leurs aberrations sont spécifiques à chaque combinaison optique ancienne et à chaque forme de diaphragme. Il y a donc forcément un autre "BOKEH" particulier à l'objectif d'un petit auto-tout moderne à obturateur-diaphragme à deux lamelles, surtout si c'est un 'zoom puissant' comme on les aime sur les petits appareils compacts (les amateurs aiment les zooms puissants et font la fine bouche devant les focales fixes un peu malingres).

Retrouvez cette définition sur Wikipédia avec quelques exemples.

Bonne nuit les petits...